Le présent sixième rapport national de la Convention sur la diversité biologique est basé sur des lignes directrices adoptées lors de la 12ième Conférence des Parties (Corée). Celles-ci se présentent sous forme de questions ouvertes et fermées relatives à la mise en œuvre des objectifs d’Aichi. Les lignes directrices figurent en annexe II.
La Guinée s’est engagée, entre autres mesures importantes à i) freiner le rythme de dégradation de la biodiversité, ii) mieux faire connaitre l’importance de la biodiversité par la sensibilisation, l’information, l’éducation du public et des décideurs, iii) rehausser le taux de couverture du territoire national en aires protégées. Ce taux a été fixé à 25% du territoire national dans la phase stratégique actuelle de la CDB (dont 15% pour les aires protégées terrestres et 10% pour les aires marines protégées). Cela est bien possible en raison de la disponibilité de l’espace et de zones importantes enclavées non encore couvertes en matière de conservation, surtout le long des frontières avec les pays limitrophes (Guinée Bissau, Sénégal, Mali, Sierra Léone, Côte d’Ivoire, Libéria) où le potentiel en ressources est important, et les densités humaines relativement faibles (3 à 4 habitants/km²).